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Jardiner, oui, mais de façon responsable !

Les beaux jours reviennent et l’envie de jardiner est forte. Tailler, tondre, planter, se débarrasser des déchets,…Il est toutefois important de respecter quelques principes afin de ne pas nuire à l’environnement et aux rivières en particulier. Voici donc quelques explications et conseils.

1. Rivières et berges propres : Objectif zéro déchet

A l’heure actuelle, de nombreux déchets se retrouvent encore trop souvent dans nos rivières. Leur présence dans les cours d’eau provoque divers dégâts. Par exemple, les tontes de gazon peuvent mener à une pollution organique. Celle-ci provoque l’asphyxie du milieu. Mais les déchets peuvent aussi augmenter les risques d’inondation en créant des obstacles au bon écoulement de l’eau. Nous pouvons éviter ces problèmes environnementaux en recyclant nos déchets.

Quels sont les différents types de déchets ? Quels problèmes provoquent-ils dans nos cours d’eau ? Que faire de nos déchets ?

Retrouver toutes les réponses dans la brochure « Rivières et berges propres : Objectif zéro déchet » disponible  sur le site https://contratrivieredendre.be/publications/documents/ ou sur demande à l’adresse crdendre@gmail.

2. Envie de planter ou tailler ? Méfions-nous des espèces exotiques envahissantes !

Aquatiques ou terrestres, introduites dans les jardins pour leurs caractéristiques ornementales ou encore pour l’agrément et l’oxygénation de pièces d’eau, de nombreuses plantes envahissent la nature au détriment de la flore indigène. Elles occasionnent des dommages écologiques, économiques et sanitaires.

Une espèce exotique envahissante est une espèce introduite après les années 1500, par l’homme, en dehors de son aire de répartition. Elle possède de grandes facultés de dispersion. Voici quelques exemples de plantes qu’il faut éviter d’introduire dans son jardin. Découvrons aussi les moyens de s’en défaire.

  • La balsamine de l’Himalaya (Impatiens glandulifera)

La balsamine de l’Himalaya mesure entre 1 et 2,5 mètres de haut. Ses fleurs sont de couleur pourpre à blanc. La tige est rougeâtre. Elle produit jusqu’à 800 graines. Ces dernières peuvent rester viables dans le sol durant 3 ans. Cette plante annuelle envahit les berges des cours d’eau. Elle les laisse à nu durant la période hivernale. Elle favorise ainsi leur érosion. Elle dispose d’un système racinaire peu développé. La meilleure technique pour s’en débarrasser est l’arrachage manuel des plants.

  • La renouée du Japon (Fallopia japonica)

La renouée du Japon possède des tiges robustes et des feuilles en forme de cœur. Cette plante est redoutable. Un petit fragment de tige ou de rhizome permet la création d’un nouvel individu. Elle se développe densément. Elle étouffe tout autre type de végétation. Elle crée ainsi une perte importante de biodiversité. Il est recommandé d’être vigilant à ne pas disperser l’espèce par la fauche ou le déplacement de terres de remblais, par exemple. Le meilleur moyen est encore de ne pas y toucher ou mieux, de ne pas en planter !

  • La berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum)

La berce du Caucase fait partie de la famille des ombellifères. Sa taille peut atteindre 2 à 4 mètres. Ses fleurs blanches composées de plus de 50 rayons constituent l’ombelle. Elle se caractérise par des feuilles de grande dimension, profondément dentées et des tiges tachetées de pourpre.

Attention, la berce du Caucase est une espèce dangereuse. Sa sève contient des substances chimiques qui, au contact de la peau et en présence de lumière, provoquent de graves brûlures. La technique recommandée est la coupe de la racine à 15-20 cm sous la surface du sol. Pour toute intervention, il est impératif de s’équiper d’une combinaison de protection, de gants et d’une visière afin de se prémunir des projections de sève. Si vous constatez la présence de berce du Caucase, veuillez en avertir votre administration communale ou le Contrat Rivière Dendre (Y3JkZW5kcmVAZ21haWwuY29t).

  • Le myriophylle du Brésil (Myriophyllum aquaticum)

Le myriophylle est vendu comme plante oxygénante pour les pièces d’eau.  Mais il est capable de former des herbiers denses. Il altère alors le fonctionnement des milieux aquatiques colonisés. En effet, il intercepte la lumière et réduit la disponibilité en oxygène. Une plante oxygénante devenue asphyxiante! Tout en évitant la dispersion des fragments, la lutte contre les espèces invasives aquatiques se fait par arrachage manuel ou mécanique en évitant la dispersion des fragments.

Règles d’or

Tout le monde peut agir de manière préventive, tant les professionnels du secteur horticole que les jardiniers amateurs. Plusieurs mesures sont applicables facilement :

  • Prendre connaissance de la liste des plantes invasives, consultable sur www.alterias.be,
  • Ne pas les planter,
  • Choisir des plantes alternatives, non invasives, consultables sur www.alterias.be,
  • Ne pas jeter les déchets verts contenant des invasives dans la nature ou dans les rivières.

Appel aux bénévoles !

Envie de participer à la gestion des balsamines de l'Himalaya ? Venez aider le Contrat Rivière Dendre lors de sa campagne 2018 ! La méthode est simple et consiste en un arrachage manuel très facile. Nos actions de lutte se déroulent en juin-juillet.

Contactez-nous à l'adresse Y3JkZW5kcmVAZ21haWwuY29t ou à l'un des numéros suivants : 0483/043.477 – 0483/043.478. De plus amples informations vous seront communiquées. L'endroit et la date de l'activité vous seront précisés par la suite.

Pour plus de renseignements :
http://biodiversite.wallonie.be/fr/invasives.html?IDC=809

www.alterias.be

Contrat Rivière Dendre :
Rue de l’agriculture 301 à 7800 Ath
0483/043.477 – 0483/043.478
Y3JkZW5kcmVAZ21haWwuY29t